Nos actions
Actions menées et à venir
• Nous vous proposons une rencontre sur le thème :
Antisémitisme et racisme : questions d’aujourd’hui
Samedi 11 mai 2019 de 14h à 18h à la Mairie du 10ème arrondissement de Paris 72, rue du Faubourg Saint-Martin
Programme de la rencontre
Ecoutez l'interview réalisée par Lise Gutmann, dans le cadre des matinales sur Judaïques Fm.
Extraits audio
• Nous vous convions à une rencontre - débat avec deux sociologues :
Farhad KHOSROKHAVAR et Michel WIEVIORKA
autour de leur ouvrage :
Les Juifs, les musulmans et la République
Vendredi 4 mai 2018 à 20h30 au Centre Medem 52 rue René Boulanger 75010 PARIS
En savoir plus sur la rencontre
• Nous organisons deux conférences autour du complotisme :
Dérives sectaires et complotisme : une menace pour la démocratie ! avec Serge BLISKO
Vendredi 9 mars 2018 à 20h - Locaux de l'AACCE et de l'UJRE 14 rue de Paradis 75010 Paris
Conspirationnisme : un état des lieux avec Rudy REICHSTADT
Jeudi 29 mars 2018 à 20h30 - Centre Medem 52 rue René Boulanger 75010 Paris
Programme des rencontres
• Journée du Judaïsme Laïque - Rencontre sur le thème :
Laïcité, lutte contre le repli identitaire et ouverture à l’autre
Samedi 6 février 2016 - Mairie du 3ème arrondissement de Paris
Programme de la rencontre
Extraits audio
• Prises de position et actions que l’actualité nous amènerait à prendre.
Des rencontres
• Le RAJEL est né lundi 20 mars 2011 au cours d’une table ronde sur le thème : Quel espace pour une laïcité juive ? où différentes
expériences de mise en œuvre concrète de la laïcité juive, en Belgique et en France, sont présentées par I. Rosenman (président de l’AJHL),
N. Zomersztajn (Rédacteur en chef de Regards) et L. Klein (directeur d'une école publique).
• En octobre 2011, le RAJEL organise une rencontre avec S. Ghiles-Meilhac à propos de son livre : Le CRIF, de la Résistance juive à la
tentation du lobby de 1943 à nos jours. L’auteur souligne notamment, après la fondation, à la fin de la seconde guerre mondiale, du
CRIF destiné à dépasser la cassure entre juifs communistes et non-communistes, le tournant opéré autour des années 70 où elle devient une
force politique et celui des années 2000 où elle se transforme en lobby.
• En 2012, la 3ème initiative proposée par le RAJEL concerne : La laïcité à l’épreuve des révolutions arabes. N. El Fani, cinéaste
tunisienne, athée explique qu’aujourd’hui islamistes et défenseurs de la séparation de la religion et de l’état coexistent. Son récit montre
toute la difficulté pour ne pas placer le débat sur le terrain du religieux. M. Gozlan, rédactrice en chef et grand reporter à Marianne,
aborde le pseudo-modèle turc où un mouvement d’islamisation est en marche, sous la férule du président Erdogan. Elle fait référence aussi
à Israël où il est nécessaire de rompre avec la politique d’enfermement. M. Sifaoui, journaliste, écrivain d’origine algérienne,
met en avant la diversité des mondes arabes. Il considère qu’il ne suffit pas de faire tomber un oppresseur pour que survienne la
démocratie, alors que les plus démunis s’identifient aux islamistes. A. Sfeir, revient en sa qualité de directeur des Cahiers de l'Orient,
sur la notion même de démocratie, qui en appelle à la loi du plus grand nombre. Il dresse ensuite un tableau général de la situation au
Proche-Orient.
• En juin 2012 a lieu une conférence sur L’empreinte juive dans la Cité avec R. Robin, sociologue, historienne et G. Konopnicki,
journaliste, écrivain. En dehors de l’Occupation, sans être dans une assignation juridique de type ghetto, les migrants ont tendance à se
regrouper là où les liens existent, où les loyers sont abordables. Aujourd’hui, les espaces yiddish font place à des immeubles hors de prix.
Quels que soient nos fantasmes, les traces juives dans la ville tendent à disparaître, d’où l’importance de fictions, de lieux de mémoire
officiels, emblématiques, comme le musée Juif de Berlin, construit sur des ruines. A ceux-là s’ajoutent les lieux historiques. Il s’y opère
davantage une transmission orale, spirituelle. A nous de dessiner la mémoire de demain.
• En février 2014, l’UJRE en liaison avec le RAJEL, traite d’une thématique en prise avec l’actualité : la laïcité aujourd’hui.
L’historien J. Baubérot montre que la loi de 1905 représente une loi de rupture, qui constitue un socle de notre société. Pierre Saly
quant à lui, met l’accent sur l’enjeu que représente l’Islam dans la laïcité. Comment se garder de tout mécanisme d’exclusion ? L’évolution
des pratiques témoigne d’une revendication d’identité, symptomatique de ce qui traverse la société française alors que dans le même temps,
se multiplient les mariages mixtes, signe d’intégration dans la société. Au final, on pourrait proposer des interventions sur la laïcité au
sein des écoles fragilisées, de manière à construire une poly-identité. La laïcité reste un cadre précieux où se composent identités
individuelles et collectives ; un cadre à défendre.
• Enfin, en mars 2014, le Centre Medem en liaison avec le RAJEL propose une soirée sur les ressorts du Front National. Le journaliste
D. Doucet, a mené un travail d’investigation au sein du FN. Malgré des débuts balbutiants, le FN réalise une percée électorale et
médiatique dans les années 80. L’affaire du détail ralentit l’essor mais peu à peu, le parti se professionnalise. 2002,
le choc. Alors que le parti est exsangue, JM Le Pen est présent au 2ème tour des présidentielles. Le parti ne profite guère de sa percée.
La donne change avec M. Le Pen qui effectue une purge des radicaux. Une donne analysée par le politologue P. Perrineau : A partir des
années 80, le climat social change avec l’accroissement du chômage, l’augmentation de la petite et moyenne délinquance. Les enjeux qui
émergent : insécurité – immigration ne sont pas pris au sérieux par les grands partis, ni la montée de l’islamisme. Le FN s’empare
aussi de la culture républicaine. Le renouveau générationnel attire l’électorat. Les verrous sautent. Les électeurs ne craignent plus
de s’afficher FN. Dans une société sous le signe de la fracture (économique, culturelle, territoriale…), le FN attire ceux qui rejettent le
monde politique et se sentent délaissés par les pouvoirs en place. Au final, la lutte contre le FN doit passer par le fait qu’il
faille entendre les questions désagréables et ne pas les traiter par le mépris. P. Perrineau préconise aussi de s’attaquer au point
faible du FN avant qu’il n’atteigne la crédibilité gouvernementale : le terrain économique. Les résultats aux dernières élections
montrent que le débat est loin d’être clos.
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